Retrouvez le podcast "ça rassure", dans lequel je réponds chaque semaine à l'un de vos sujets
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Comment occuper un enfant sans dessin animé ni écrans
Photo par : Ksenia Chernaya
Aujourd’hui, je souhaite répondre à la question d’une maman dont l’enfant de 6 ans a du mal à s’occuper seul. Elle m’a confié que sa fille la sollicite très souvent pour lancer des activités. Parfois, elle accepte de dessiner ou de colorier seule, mais le plus souvent, elle refuse les propositions et réclame un dessin animé. Il lui arrive aussi de rester assise sur le canapé sans rien faire, car elle ne veut ni lire, ni jouer.
C’est une situation que rencontrent de nombreux parents : comment occuper un enfant sans écran, sans être sollicité en permanence, tout en respectant son besoin d’autonomie ?
Tout d’abord, rappelons une chose importante : ce n’est pas un problème si votre enfant s’ennuie. Un enfant assis sur le canapé, sans activité particulière, peut simplement avoir besoin de se poser, de rêver, de réfléchir… ou de ne rien faire.
Ce qui est difficile pour vous, parents, c’est souvent la répétition de phrases comme “Je m’ennuie” toutes les 30 secondes, ou la demande insistante d’un dessin animé. C’est compréhensible : vous avez aussi besoin de temps pour vous, pour avancer sur vos propres tâches, ou simplement pour souffler.
L’ennui n’est pas l’ennemi. C’est une porte d’entrée vers l’autonomie et la créativité. Lorsqu’on laisse à l’enfant l’espace pour s’ennuyer, il finit souvent par se tourner vers une activité qui l’attire. Les enfants sont naturellement curieux : laissez-les explorer sans leur proposer systématiquement quelque chose.
Une situation fréquente : votre enfant répète qu’il s’ennuie, insiste, et vous finissez par céder en mettant un dessin animé “juste pour avoir la paix”. Ce comportement est totalement humain, et il n’y a pas à culpabiliser. Mais il est utile de savoir que, lorsqu'on agit ainsi, l’enfant enregistre que l’insistance permet d’obtenir un écran. Il va donc reproduire ce comportement la prochaine fois.
Si votre enfant réclame régulièrement un dessin animé quand il s’ennuie, il est possible qu’il ne comprenne pas bien les règles autour des écrans. Dans ce cas, je vous invite à poser un cadre clair, en collaboration avec lui :
Quand les écrans sont-ils autorisés ?
Combien de temps ?
Dans quelles conditions ?
Que peut-il faire quand ce n’est pas encore le moment ?
À 6 ans, un enfant est tout à fait capable de comprendre ces règles, surtout si elles sont cohérentes et expliquées avec bienveillance.
C’est souvent là que le bât blesse : les règles autour des écrans ne sont pas toujours très claires pour nous, les adultes, parce qu’elles dépendent de notre fatigue, de notre charge mentale, ou de nos besoins du moment. Et c’est parfaitement normal !
L’idée, ici, n’est pas de viser la perfection, mais de poser un cadre qui vous convient : que ce soit 20 minutes par jour, jamais en semaine, ou seulement le week-end… Ce qui compte, c’est que ce cadre soit cohérent et compréhensible pour vous et votre enfant.
Chaque famille est unique, chaque enfant est différent. Si vous vous sentez dépassé(e), ou si vous avez besoin d’un regard extérieur, je vous propose un rendez-vous gratuit pour échanger sur la situation que vous vivez. Ensemble, nous pouvons mettre en place des solutions adaptées à votre contexte, dans le respect de votre rythme et de vos valeurs.
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L’ennui est bénéfique : il stimule la créativité.
Un enfant n’a pas besoin d’être occupé en permanence.
Clarifiez les règles autour des écrans avec votre enfant.
Évitez les “récompenses accidentelles” qui renforcent les demandes d’écran.
Faites confiance à la curiosité naturelle de votre enfant.
Et surtout : n’hésitez pas à demander de l’aide si vous en ressentez le besoin.
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Je suis Sarah Dewavrin, ma conviction est que derrière chaque comportement se cache un besoin et j’ai à cœur de prendre soin de la relation entre un parent et son enfant en apportant mon soutien aux parents. Je travaille dans l’accompagnement depuis plusieurs années et suis reconnue pour mon écoute bienveillante et ma capacité à cerner les problématiques pour apporter une réponse pertinente. Je suis accompagnante parentale certifiée par l'école des formations positives. J’accompagne en douceur et j’apporte mon soutien aux parents qui ont besoin de reprendre confiance dans leur rôle pour mieux accompagner leurs enfants dans leurs réactions.